Le déploiement de la 5G


Les fréquences

L’implémentation de la 5G repose sur un ensemble de solutions techniques, qui seront mises en place progressivement.
Les antennes mobiles 5G utiliseront à terme 3 bandes de fréquence.

La bande des 700 MHz, déjà utilisée par certains opérateurs pour la 4G, a l’avantage de permettre une bonne pénétration dans les bâtiments, une bonne couverture avec un débit comparable à celui que l’on connait en 4G monobande.

La bande des 3,6 GHz (3,4 – 3,8 GHz) permet une montée en débit significative, malgré une moindre pénétration dans les bâtiments et une moindre portée que la bande des 700 MHz.

La bande des 26 GHz (24,25 – 27,5 GHz) est la fréquence la plus élevée utilisée en technologie cellulaire, elle peut apporter un débit très élevé, comparable à celui du FTTH (la Fibre). En contrepartie, sa capacité de pénétration des bâtiments est très faible puisqu’elle ne traverse pas les obstacles, et sa portée est limitée à quelques centaines de mètres.

Avec l’association de ces 3 bandes, les débits pourront aller jusqu’à 10 Gbit/s maximum théorique.

A l’intérieur (1) : performance lors d’un usage réseau dans un bâtiment.
Portée (2) : performance en terme de couverture.
Débit (3) : performance en terme de rapidité.

Orange va piloter des tests de la 5G dans des zones déjà autorisées par l’Autorité de Régulation des Telecoms comme en France par exemple.

 

Dès 2018, dans les villes de Lille, Douai, Marseille, à Châtillon sur le site d’Orange Gardens et sur le circuit de Linas-Monthléry.

En 2019, dans le quartier de Paris Opéra.

Les antennes

Les antennes massive MIMO (multi user Multiple Input Multiple Output) qui vont être utilisées, sont dotées de plusieurs canaux ou connexions qui permettent d’envoyer et recevoir plus de données simultanément.

Ces antennes intelligentes constituées d’un grand nombre d’antennes miniaturisées permettent d’atteindre des débits et une capacité de transmission inaccessibles aujourd’hui avec la 4G.

L’antenne massive MIMO agit comme un phare directionnel. Le signal est dirigé dans une direction précise au lieu d’être émis dans toutes les directions. L’antenne massive MIMO limite ainsi la déperdition d’énergie en émettant les ondes radio uniquement là où elles sont utiles.

Elle permet de diriger le signal radio vers les utilisateurs et les dispositifs quand cela est nécessaire plutôt que d’émettre en permanence et partout. Ainsi, les ondes superflues aux alentours des utilisateurs sont réduites considérablement, voire éliminées.

A terme, des sites radio additionnels pourront être ajoutés pour répondre au besoin capacitaire local ou pour déployer des offres d’accès fixe sans fil.

Les antennes expérimentales 5G seront plus petites que celles utilisées actuellement et seront soumises aux mêmes obligations d’information et d’installation, notamment en matière de sécurité. Un périmètre de sécurité conforme aux seuils d’exposition réglementaires sera défini lors de l’installation.

A propos : 5G – ondes santé

Il existe plus de 3 500 publications scientifiques (études, rapports, avis…) qui portent sur l’ensemble des radiofréquences au niveau mondial, dont une majorité sur la téléphonie mobile.

Les autorités sanitaires internationales majeures (OMS : Organisation Mondiale de la Santé) et le comité scientifique de l’UE, ainsi que des autorités nationales déterminantes (Allemagne, France, Royaume-Uni, Canada, Espagne, Pays Nordiques…) arrivent à la même conclusion :
il n’existe aucune preuve scientifique d’un risque avéré pour la santé lorsque l’exposition aux ondes radio est inférieure aux seuils recommandés par l’OMS.

Ces limites sont fréquemment réévaluées par ces différentes autorités sanitaires.

Les ondes radio de la 5G (700 Mhz et 3 500 Mhz) pour la France sont utilisées depuis plus de cinquante ans par des services quotidiens comme la télévision.

Les ondes utilisées par la 5G sont donc les mêmes que les ondes de la télévision, de la radio ou de la téléphonie mobile existante et d’autres services courants comme par exemple le Pass Navigo.