Nous avons pris connaissance de l’avis de l’ANSES et de son rapport d’expertise définitif sur l’exposition des enfants aux radiofréquences qui viennent d’être mis en ligne sur le site de l’ANSES.
D’une façon générale, les recommandations de l’ANSES portent sur l’usage des plus jeunes et sur ce point Orange en France tient à rappeler qu’il n’existe pas de campagne de promotion d’usages des terminaux mobiles à leur attention, depuis de nombreuses années et ce avant la publication de la loi Abeille.
Nous avons une politique d’information des parents que nous sensibilisons à la nécessité d’encadrer l’usage des mobiles par leurs enfants.
Une des recommandations de l’ANSES attire tout particulièrement notre attention. II s’agit de celle qui recommande de reconsidérer les valeurs limites à certaines fréquences pour tenir compte de la morphologie des enfants.
Ce point fait actuellement l’objet de travaux internationaux conduits par l’ICNIRP sous l’égide de l’OMS et les conclusions sont attendues à la rentrée. La proposition de modification éventuelle des valeurs limites de l’ICNIRP est basée sur des ajustements de dosimétrie rendus possibles grâce à une plus grande précision des connaissances scientifiques accumulées depuis 20 ans dans le domaine de la dosimétrie et non en raison de nouvelles inquiétudes en matière de santé publique.
Il faut rappeler qu’il n’y a pas aujourd’hui de risque avéré pour les enfants comme pourrait le laisser penser une interprétation rapide et erronée des recommandations de l’ANSES.
En France, la réglementation et son respect par les opérateurs assurent aux Français une exposition très inférieure à celle des valeurs limites comme l’a récemment montré la campagne de mesures réalisées par l’ANFR pour le compte du ministère de l’environnement.
Il parait donc raisonnable d’attendre les avis des autorités sanitaires internationales (ICNIRP et OMS) .
Le rapport de l’ANSES rappelle d’ailleurs, au sujet de la révision des valeurs limites, que l’ICNIRP n’avait pas considéré nécessaire une révision en 2009 car le facteur de réduction de 50 intègre déjà les conditions de pire cas d’exposition p41 : « En 2009, l’Icnirp a publié une mise au point sur ses lignes directrices (Icnirp, 2009) concernant l’exposition aux champs électromagnétiques, dans laquelle la commission indique que des études ont montré que le DAS induit par des expositions aux niveaux de référence recommandés pourrait être 40 % plus élevé que la restriction de base actuelle, dans certaines conditions de pire cas, à des fréquences proches de la résonance du corps (100 MHz) et entre 1 et 4 GHz pour des personnes de taille inférieure à 1,3 m (correspondant approximativement à des enfants de moins de 8 ans). L’Icnirp estime cependant que cette augmentation du DAS est négligeable (5 %) si elle est comparée au facteur de réduction de 50 pris en compte pour établir les valeurs limites d’exposition pour le public. »