Dans son avis remis à la ministre de l’Écologie, le secrétaire perpétuel de l’Académie rappelle l’innocuité des antennes relais avancée par toutes les expertises institutionnelles et émet les plus sérieux doutes sur le principe d’Alara appliqué aux antennes
Dans les nouvelles mensuelles de l’Académie de Médecine de mai 2013, dans un chapitre intitulé (cf Chap 21>10) dossier les ondes en question, le Secrétaire perpétuel de l’Académie a répondu à la demande d’avis du 21 mars dernier de Madame Delphine BATHO sur l’évaluation des conséquences économiques et juridiques d’une inscription dans la loi du principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable). Dans son avis remis à la ministre de l’Ecologie, le secrétaire perpétuel rappelle l’innocuité des antennes relais avancée par toutes les expertises institutionnelles (rapport Zmirou, OMS, AFSSET,OPECST) et émet les plus sérieux doutes sur le principe d’Alara appliqué aux antennes qui pourrait engendrer plus de problèmes que de solutions.
Le secrétaire perpétuel a également répondu à M. François BROTTES, Président de la Commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale, qui a demandé des éclaircissements sur la position de l’Académie vis à vis des effets néfastes des ondes de radiofréquence en détaillant chaque réponse aux questions posées : sur les antennes relais, la classification du CIRC, le rapport Bio-initiative, le rapport du Conseil de l’Europe , l’origine du 0.6V/m avec un encadré démontrant l’absence de données scientifiques justifiant cette valeur.. Il rappelle également qu’il n’existe pas de preuve formelle de la nocivité des mobiles y compris à long terme (>10ans)
Nouvelles mensuelles de l’Académie / mai 2013
Ces réponses sont en parfaite cohérences avec les précédents avis rendus par l’académie.