Lors de la conférence BioEM2018 en Slovénie le 26 juin, l’ICNIRP, a présenté les lignes directrices révisées sur l’exposition aux radiofréquences
Les lignes directrices actuelles de l’ICNIRP (Commission internationale sur la protection contre les rayonnements non ionisants) pour la partie radiofréquences (100 kHz – 300 GHz) ont été publiées en 1998.
Ces lignes directrices sont à la base des recommandations de l’OMS et de l’UIT et ont été adoptées par les autorités internationales et une grande majorité d’autorités nationales en Europe dont la France.
Compte tenu du grand nombre de recherches pertinentes réalisées sur les radiofréquences depuis ces directives de 1998, l’ICNIRP a souhaité les revoir pour intégrer tous ces nouveaux résultats de recherches.
Lors de la conférence BioEM2018 en Slovénie le 26 juin, l’ICNIRP, a présenté les lignes directrices révisées sur l’exposition aux radiofréquences qui seront prochainement mises en consultation publique. Le processus de consultation officielle débutera le 10 juillet et durera trois mois.
L’ICNIRP a examiné la littérature scientifique afin de déterminer le seuil des effets sur la santé des champs électromagnétiques qui sont considérés comme étant à la fois négatifs pour l’homme et scientifiquement justifiés. Elle a conclu qu’il n’y a «aucune preuve que les radiofréquences provoquent des maladies telles que le cancer» et «aucune preuve que les radiofréquences altèrent la santé au-delà des effets qui sont dus à des mécanismes d’interaction établis ».
La proposition de limites d’exposition aux radiofréquences de l’ICNIRP sera détaillée dans le texte mis en consultation publique, mais elle peut être résumée ainsi pour la téléphonie mobile:
- pour les antennes, les niveaux de référence pour les fréquences comprises entre 400 MHz et 6 GHz sont inchangés pour l’exposition du corps entier, mais le temps d’établissement de la moyenne proposé passera à 30 minutes au lieu de 6 actuellement
- il existe de nouveaux niveaux de référence pour l’exposition locale qui seront particulièrement pertinents pour les dispositifs fonctionnant au-dessus de 6 GHz.
- pour les terminaux mobiles (téléphones mobiles, tablettes, IOT, etc.. ) fonctionnant près du corps les limites en DAS (débit d’absorption spécifiques) restent inchangées.
- La présentation de l’ICNIRP à la BEM’s