L’OMS publie une révision de son aide-mémoire 193
D’après l’OMS : « Un grand nombre d’études ont été menées au cours des deux dernières décennies pour déterminer si les téléphones portables représentent un risque potentiel pour la santé. À ce jour, il n’a jamais été établi que le téléphone portable puisse être à l’origine d’un effet nocif pour la santé. »
Concernant les effets à court terme : « À ce jour, la recherche n’a apporté aucun élément de preuve significatif d’effets néfastes pour la santé provoqués par l’exposition aux champs de radiofréquences à des niveaux inférieurs à ceux qui induisent un échauffement des tissus. »
Concernant l’électro-hypersensibilité (EHS) : « En outre, la recherche n’a pu fournir de données étayant une relation de cause à effet entre l’exposition aux champs électromagnétiques et des symptômes rapportés par l’utilisateur, ou une ‘hypersensibilité électromagnétique’. »
Concernant les effets à long terme, essentiellement les tumeurs cérébrales : « Tandis que les données tirées de l’étude INTERPHONE ne permettent pas d’établir qu’il existe un risque accru de tumeurs cérébrales, l’augmentation de l’utilisation des téléphones mobiles et l’absence de données concernant cette utilisation sur des périodes dépassant 15 ans justifient que de nouvelles recherches soient menées sur l’utilisation des téléphones mobiles et les risques de cancer du cerveau. En particulier, compte tenu de la popularité récente du téléphone mobile chez les jeunes, et par conséquent d’une durée potentielle d’exposition plus longue au cours de la vie, l’OMS a encouragé de nouvelles recherches pour ce groupe d’âge. Plusieurs études portant sur les effets potentiels sur la santé des enfants et des adolescents sont en cours. »