Un comité interagences a été mis en place par le ministère de la Santé de Nouvelle Zélande avec pour mandat de faire le point sur la recherche concernant les effets sanitaires des CEM.
Ce rapport couvre notamment les radiofréquences. Globalement, le comité conclut : « Un grand nombre de nouvelles recherches ont été publiées depuis 2004, date du dernier rapport aux ministres, mais aucune de celles-ci n’a incité le comité à considérer que la politique et les recommandations actuelles doivent être révisées. »
Le comité a consacré une section complète de son rapport à l’électro-hypersensibilité.
Les experts notent que « les récentes revues d’études concluent toujours que les personnes qui se considèrent inhabituellement sensibles aux CEM sont en fait incapable de détecter ces champs, et l’apparition des symptômes semble sans relation avec l’exposition. »
Ils concluent que les études récentes « ne confirment pas le rôle des CEM dans le développements de symptômes [liés à] l’EHS. »
Une annexe est consacrée au rapport BioInitiative. Il y est noté que « plusieurs organismes sanitaires et scientifiques ont étudié le rapport BioInitiative et ont constaté un certain nombre de faiblesses qui le décrédibilisent. » Notamment, le comité note l’utilisation sélective d’études avec peu, voire aucune, mention de travaux qui ne vont pas dans le sens du point de vue et des conclusions du groupe de travail BioInitiative.
Référence bibliographique : Interagency Committee on the Health Effects of Non-ionising Fields: Report to Ministers 2015 (ouvre un nouvel onglet) (ouvre un nouvel onglet). Wellington, published in April 2015 by the Ministry of Health of New Zealand.