Vos questions sur les antennes


Les antennes relais ont-elles un impact sur la santé ?
S’agissant des antennes-relais de téléphonie mobile, l’expertise internationale est convergente et a conclu qu’en l’état actuel des connaissances scientifiques, et compte-tenu des faibles niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques autour des stations relais, l’hypothèse d’un risque pour la santé des populations vivant à proximité de ces stations ne pouvait être retenue.

Pourquoi continuer à installer des antennes-relais ?
Une antenne-relais, en fonction de ses caractéristiques, est capable de transmettre simultanément des communications et des données mobiles. Pour répondre à la demande croissante de ces services qui demandent des débits de données sans cesse plus importants, les opérateurs doivent adapter en permanence leur réseau (augmenter sa capacité et développer de nouvelles  technologies 4G/LTE facilitant le très haut débit) . Ces adaptations pour certains pays sont même une exigence réglementaire, des autorités de régulation des télécommunications nationales qui accorderont, en contrepartie de l’achat de licences, aux opérateurs, le droit d’utiliser des fréquences.

Pourquoi ne pas réduire les seuils d’exposition du public aux champs électromagnétiques des antennes ?
Les seuils en vigueur définis au plan international par l’ICNIRP (ouvre un nouvel onglet) s’appuient sur les connaissances scientifiques et sont recommandés par l’OMS (ouvre un nouvel onglet) et l’Union européenne. L’exposition aux ondes radio est un sujet scientifique et sanitaire. Et il n’existe aujourd’hui aucune preuve scientifique montrant que d’autres seuils plus bas auraient un quelconque bénéfice. Si quelques pays ont choisi d’autres seuils, il n’existe cependant aucune preuve que cela ait réduit l’exposition du public, comme le montre une étude de l’association GSMA (ouvre un nouvel onglet). Par ailleurs l’Eurobaromètre de la Commission Européenne de 2010 (ouvre un nouvel onglet)démontre que la baisse des seuils dans certains pays n’a pas réduit les préoccupations des populations.

Les opérateurs ne pourraient-ils pas partager les mêmes antennes pour réduire l’exposition ?
Du point de vue de l’exposition ce n’est pas une solution satisfaisante sur les sites existants. En effet, le regroupement des antennes de plusieurs sites existants vers un seul n’engendre pas de diminution du niveau d’exposition, risque de provoquer des trous de couverture nécessitant la construction de nouveaux sites, augmente le nombre d’antennes sur un lieu donné, et nécessite de renforcer et de rehausser la taille des structures existantes (pylônes ou mâts supports sur terrasses).
Pour les nouveaux sites, le regroupement des antennes permet de réduire le nombre de lieux d’implantations ou de pylônes, mais n’engendre pas de diminution du niveau d’exposition.