Avis et rapport de l’ANSES sur l’hypersensibilité électromagnétique (EHS) – Mars 2018


Il ressort de ces documents que:

  • « il n’existe pas, à ce jour, de critères de diagnostic de l’EHS validés, et il résulte de l’expertise que la seule possibilité pour définir l’EHS repose sur l’auto-déclaration des personnes. »
  • « les connaissances scientifiques actuelles ne mettent pas en évidence de lien de cause à effet entre les symptômes dont souffrent les personnes se déclarant EHS et leur exposition aux ondes électromagnétiques. »
  • « … Néanmoins, les symptômes, qui peuvent avoir un retentissement important sur la qualité de vie de ces personnes, nécessitent et justifient une prise en charge adaptée par les acteurs des domaines sanitaire et social. »
  • Concernant le pourcentage de la population concernée, l’ANSES déclare : « les données scientifiques sur le pourcentage de personnes se déclarant EHS dans la population en France et à  l’international ne sont pas fiables…autour de 5% (entre 1,2% et 8,8%) et ne semblent pas confirmer la perspective d’une augmentation progressive de la prévalence de l’EHS qui avait été suggérée par certaines études plus anciennes. »

L’ANSES insiste et conclut : « …Au final, aucune preuve expérimentale solide ne permet actuellement d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS. »

L’ANSES recommande par ailleurs, la poursuite de la recherche et demande à la Haute Autorité Sanitaire (HAS) « d’examiner, à l’instar des recommandations qu’elle a formulées au sujet de la fibromyalgie , la pertinence de formuler des recommandations de prise en charge adaptées aux personnes se déclarant EHS. »

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