Avis et Rapport de l’ANSES (l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire française) sur les radiofréquences et santé – Octobre 2013


Le rapport d’expertise confirme qu’il n’y a pas d’effet sanitaire avéré à des niveaux d’exposition inférieurs aux limites réglementaires.

Orange prend acte de l’avis de l’ANSES sur les radiofréquences qui confirme les avis précédents, c’est à dire l’absence d’effets avérés sur la santé, en ligne avec les derniers avis et rapports des autorités sanitaires internationales (OMS…) et nationales.

Les conclusions sont fondées sur une méthodologie rigoureuse d’études des publications qui a été clairement exposée et partagée avec l’ensemble des parties prenantes (Associations, Industriels, pouvoirs publics, scientifiques…) début 2013 au sein du comité de dialogue de l’ANSES.
En ce qui concerne les antennes, l’avis souligne que: « la demande de réduction, à couverture égale, des niveaux d’exposition induits par les antennes relais de téléphonie mobile à une valeur qui ne repose sur aucune justification scientifique…»
En ce qui concerne les mobiles et après avoir analysé la littérature récente, l’ANSES confirme l’absence d’effets sanitaires avérés mais évoque aussi quelques incertitudes concernant des populations particulières (enfants et très gros utilisateurs).

En conséquence, l’ANSES ne recommande pas de modifier les seuils d’exposition en vigueur.

L’ANSES formule des recommandations afin notamment de répondre aux souhaits d’une partie de la population.

  • pour les adultes utilisateurs intensifs de téléphone mobile (en mode conversation) : de recourir au kit main-libre et de façon plus générale, pour tous les utilisateurs, de privilégier l’acquisition de téléphones affichant les DAS les plus faibles ;
  • de réduire l’exposition des enfants en incitant à un usage modéré du téléphone mobile ;
  • que fassent l’objet d’un examen approfondi, les conséquences d’une éventuelle multiplication du nombre d’antennes-relais sur l’exposition des personnes aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles
  • que tous les dispositifs courants émetteurs de champs électromagnétiques destinés à être utilisés près du corps (téléphones DECT, tablettes tactiles, veille-bébé, etc.) fassent l’objet de l’affichage du niveau d’exposition maximal engendré (DAS par exemple), comme cela est déjà le cas pour les téléphones portables.

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